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Le jeu de l’Iran à propos de son programme nucléaire

Les sanctions sont-elles la seule solution pour convaincre l’Iran de céder aux exigences occidentales de cesser son programme nucléaire ? Sont-elles la seule manière de faire accepter par le gouvernement iranien un contrôle sur son programme d’enrichissement de l’uranium, qui forme le cœur d’une bombe atomique ?

Dans cette affaire, la communauté internationale s’appuie sur le travail de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’organisme de surveillance nucléaire. Après une série de visites en Iran de cette organisation, les résultats sont décevants car l’Iran ne respecte pas ses promesses.

La tactique de l’Iran consiste à gagner du temps. Ce jeu est destiné à affaiblir la détermination de la communauté internationale de mettre en place des sanctions plus dures, voire d’envisager une action militaire pour dissuader l’Iran de poursuivre son programme nucléaire.

Pendant l’enquête de l’AIEA, l’Iran a aussi cherché des alliances susceptibles de diviser la communauté internationale. Elle a obtenu le soutien de la Russie, de la Chine et du Venezuela.

Les relations israélo-iraniennes au plus mal

Parallèlement aux pourparlers entre les puissances occidentales et l’Iran, la tension israélo-iranienne est à son sommet. Israël envisage des actions contre l’Iran, y compris une attaque visant à détruire le programme nucléaire. La possibilité de compromis et de négociation n’a pas de place dans cette rivalité.

Depuis plusieurs mois, les deux pays sont enfermés dans une bataille verbale. L’Iran accuse Israël d’avoir commandité l’assassinat d’un atomiste iranien renommé à Téhéran, tandis qu’Israël accuse l’Iran d’organiser des attentats contre des cibles israéliennes en Azerbaïdjan, Géorgie, Inde et Thaïlande.

Deux navires dans le port de Tartous

Autre provocation : deux navires iraniens sont à quai au port syrien de Tartous où ils font des exercices militaires avec le régime syrien, qui dans le même temps, réprime violemment la contestation dans son pays.

Dans une autre démonstration de sa force militaire, selon Fars, l’agence de presse quasi-officielle, le ministre de la défense militaire Ahmad Vahidi a déclaré : « Nos navires ont traversé le canal de Suez et c’est le droit de l’Iran d’être présent dans les mers internationales. »

Ces actions de représailles de l’Iran en réponse aux sanctions récentes de l’Union européenne sur les exportations de pétrole ne démontrent que la vanité de l’embargo, qui est fixé à commencer le 1 juillet 2012.

Des sanctions peu efficaces

Tandis que les États-Unis soient réticents de prendre de l’action militaire, en croyant que l’Iran soit un acteur rationnel, les sanctions économiques et l’isolation diplomatique ne semblent pas efficaces. Les États-Unis estiment qu’une attaque militaire serait déstabilisante et provoquerait des conséquences non voulus dans la région entière.

Jusqu’à présent, la politique peu enthousiaste de « la carotte et le bâton » n’a pas produit de bons résultats. Il est grand temps qu’on adopte une politique très sévère qui vraiment obligera l’Iran à abandonner son programme nucléaire controverse.

Les sanctions économiques et l’isolation diplomatique n’ont pas marché à ce jour car l’Iran a déjà fait l’analyse de rentabilité, étant un acteur rationnel comme les États-Unis croient. Ce régime « Mullah » a été déjà donné du temps suffisant de démanteler son programme nucléaire. Maintenant, la seule choix raisonnable qui reste pour l’Occident est la menace des frappes militaires.

Pour sauver la région

Ce dernier recours de trouver une solution à cette situation de longue date pourrait certainement sauver la région d’une catastrophe imminente.

Afin de savoir la situation actuelle en Iran, j’ai posé des questions à Saeed, un journaliste Iranien exilé en Europe au sujet de la question brûlante des sanctions de l’UE et la réponse iranienne à ces sanctions :

Pensez-vous que les sanctions en place, imposées par l’EU de cesser l’exportation de pétrole d’Iran, obligeront l’Iran en réalité à respecter les exigences de la communauté internationale de cesser son programme nucléaire, le sujet de dispute principal?

Quelle solution proposez-vous à cette impasse entre l’Iran et la communauté internationale ?

Comment la génération des jeunes pourrait-elle jouer un rôle en changeant le régime brutal d’Ahmadi Nijad et inaugurant une nouvelle ère de la démocratie et de la liberté en Iran ?

Fazal ur Rehman Afridi

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